Toujours plus au sud, nous attaquons notre séjour dans le Kerala par Cochin, ville côtière au charme désuet. Après avoir bataillé ferme de bus en bus pour arriver dans le centre historique, on file en bord de mer prendre un bol d’air sur la promenade.
Les pêcheurs nous attendent, prêts à nous vendre un poisson qui sera cuisiné sur place. Quand certains lancent encore leurs filets, la technique privilégiée est le filet chinois, arrimé à un gigantesque balancier.
L’ambiance paisible de Fort Cochin, tranche avec l’agitation habituelle des villes indiennes. D’église en maison coloniale, c’est parti pour un petit tour du quartier !


Dans le quartier de Mattancherry, nous nous frayons un chemin entre les rickshaws et les camions venus approvisionner les commerces de gros en thé, poivre, badiane et autres épices.

Allez, un bon petit plat pour reprendre des forces, et on continue !
Dans l’élan de la Biennale d’art contemporain de la ville, le street art prend petit à petit ses marques dans la ville. Mais la peinture la plus connue ici est celle que les acteurs s’appliquent sur eux-mêmes : le kathakali, théâtre dansé, est une des traditions séculaires du Kerala. En route pour la démonstration !
Exclusivement joué par des hommes, le kathakali est un mélange exigeant de danse, de théâtre, de musique et de chant. Les histoires racontées proviennent pour la plupart de la mythologie hindou, et étaient auparavant jouées de la tombée de la nuit jusqu’à l’aube. Pour nous, une heure et demi seront bien suffisantes !
Nous quittons Cochin pour une petite croisière sur les backwaters d’Allapy, vaste réseau de canaux naturel et artificiels, bordé de cocotiers et de rizières. Beaucoup y passent la nuit sur un bateau, nous optons de notre côté pour un après-midi de balade.
Beaucoup de villages sont construits au bord de l’eau, sans autre moyen que le bateau pour les desservir. Une vie paisible, s’il n’y avait pas 2000 bateaux à passer sur ces eaux !



Epuisés par cette croisière, nous partons en direction de Marari, qu’Hélène a repéré dans l’espoir de faire une dernière session plage avant de rentrer en France. Et elle ne s’est pas trompée ! Une plage déserte, hormis quelques loueurs de parasol, une petite guesthouse 50 mètres plus loin… il n’y a plus qu’à sortir les maillots !
Pendant qu’on se la coule douce, il y en a qui bossent de l’autre côté de la plage.
Requinqués par ces deux jours de plage, nous grimpons dans le premier bus pour Munnar, découvrir les plantations de thé à 1600 mètres d’altitude. Au bout de la route, le paysage est superbe : à perte de vue, les théiers recouvrent les collines, dans de subtiles nuances de vert.
Mi-ouvrières, mi-paysagistes, les femmes sculptent et récoltent le thé à la main, tandis que les hommes se chargent de transporter les sacs jusqu’aux manufactures. A Munnar, l’essentiel de la récolte est transformé en thé noir.
La compagnie anglaise des Indes orientales a planté ce thé il y a 130 ans, car elle y aurait trouvé le climat parfait. Munnar est aussi devenue la station estivale des administrateurs britanniques, dans des résidences d’un confort bien supérieur aux logements de leurs salariés.

Nous continuons également notre découverte culinaire, avec le biryani, succulent riz frit aux épices. Et que dire du parotha, ce pain feuilleté cuit minute, gras à souhait mais délicieux !
Il est temps pour nous de quitter le Kerala ! Sur la route de Madurai, les plantations de thé nous accompagnent encore quelques heures, pour prolonger le plaisir.
On se retrouve très bientôt pour notre dernière étape!
Hummm ! J’espère que vous avez demandé les recettes et que vous avez retenu quelques pas de danse. Hâte de vous voir bouger votre corps!
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Cela semble bien sympa et bien vert.
Je ferais bien une petite ballade en bateau.
Bises.
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Super!!! …le Kerala à l’air bien différent des autres régions, ou du moins du Nord.
La danse me rappelle une certaine soirée à Sumatra 😁.
A très vite les cocos. Bisous
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