Dans la relative fraîcheur du petit matin, nous nous lançons à la recherche d’une guesthouse dans les ruelles de Hampi Bazaar, et déjà le décor nous enchante. Derrière l’imposant temple central se dessinent les ruines de Vijayanâgara, capitale de ce qui fut l’un des plus grands empires hindous. Haut lieu de pélerinage et de tourisme, Hampi a la taille d’un village, et cela n’est pas pour nous déplaire.
Nous nous soulageons de nos bagages et, sitôt le petit-déjeuner avalé en compagnie des macaques, nous nous dirigeons vers le temple. Nous ne sommes pas les seuls, car une foule fervente s’active, entre prières et offrandes, au milieu de centaines de singes. Il y a même un éléphant, prénommé Lakshmi, du nom de l’épouse de Vishnu. Oui, il va falloir un peu bosser la mythologie hindoue!
A gauche, le macaque. A droite, l’entelle.
A quelques mètres de là, on s’extasie devant le décor : entre les collines rocailleuses coule la rivière Tungabhadrâ, où les dévôts viennent se purifier et Lakshmi prendre sa baignade quotidienne.
Déjà conquis par les lieux, nous nous lançons alors à la découverte des ruines disséminées tout autour du village. Des temples partout, et la plupart rien que pour nous !
La plupart du temps, les indiens sont toujours aussi curieux de nous voir. La demande de selfies explose, et nous en profitons aussi pour leur tirer le portrait! Bien que le sourire ne soit pas dans la norme photogénique ici, tout cela se fait dans la bonne humeur!
Et en faisant le pitre, on arrive à les dérider un peu 😉

Toujours aussi bonne, la cuisine indienne! Aloo mutter masala, malai kofta, … la carte du restau indien à Paris n’aura plus de secret pour nous à notre retour!
Nos déambulations nous emmènent cette fois à franchir la rivière et gravir les collines, à travers champs et troupeaux de chèvre. Au bout de la rando, le temple d’Hanuman, un des dieux les plus populaires de l’hindouisme, qui serait né ici.
Pour la petite histoire, Hanuman a l’apparence d’un singe, et les singes sont d’ailleurs considérés comme ses descendants. Ils sont, après la vache et le cobra, les animaux les plus sacrés.
Déjà quatre jours que nous sommes ici ! Une ambiance mystique, un paysage sublime, Hampi fait définitivement partie de nos coups de coeur. Pour terminer en beauté, nous partons avec LE moyen de locomotion local: le train !
Tellement prisé qu’après des démarches monstrueuses pour créer un compte, les heures passées à comprendre le système de classes (1A, 3C, AC? General? Taktal?), ce sera le seul train que nous aurons réussi à booker. Tous les autres sont invariablement pleins à craquer, et il faudrait s’y prendre trois mois à l’avance pour avoir une chance !
Le train nous emmène à travers la nuit jusque Mysore, bourgade d’un million d’habitants. La ville est réputée pour son palais, mais aussi pour son artisanat. On travaille la soie, le bronze, mais surtout ce que les locaux appellent l’or de Mysore: le bois de santal, endémique de la région.
Du bois de santal, on fait des meubles, mais surtout de l’encens, dont il rentre dans la composition depuis des siècles.
Partout, Mysore déborde de couleurs. Des saris d’un côté, de la coriandre de l’autre, du jasmin par ci, du piment par là … on dévore tout des yeux!
On a testé pour vous le masala dosa, et ça passe. Par contre, le masala Soda, c’est immonde! OK, on dit « je n’aime pas », mais ne vous trompez pas quand vous passerez commande.

Il ne nous reste plus qu’à visiter le palais royal, tout en couleurs lui aussi. Les maharajahs de l’époque faisaient preuve d’un goût bien particulier!
Bye bye Mysore, en route pour le Kerala!
Je comprends que vous ayez bien aimé cette étape rurale et mystique.
Les grands lieux de pèlerinage sont chargés d’histoire.
Je crois que j’aurais bien aimé également. Bises.
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je comprends que tu te sois mise au yoga dans ce décor !
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Mais vous avez trop de succès ! Comme d’hab les photos sont superbes ! Bisouuuuuuuus
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