Vous partez au travail, ou le weekend s’achève pour vous? Passez votre chemin ! Ce qui va suivre ne fera que renforcer votre envie de tout plaquer, car nous partons pour les îles Togian, un petit coin de paradis. Point de wifi, de voiture ou autres rappels à la civilisation ici, même l’électricité est un bien précieux fourni avec parcimonie. Une semaine aux Togian, un reportage Kungfu Lama!

Le programme de la semaine est simple : petit déjeuner, snorkeling, déjeuner, snorkeling, dîner, dodo, repeat again! Ajoutez à cela un peu de lecture, quelques accords de guitalele et deux-trois couchers de soleil… cela ressemblerait presque à des vacances.

Nous commençons notre séjour à Bomba, et l’hôtel Poya Lisa posé sur un petit caillou juste en face. On s’installe dans notre bungalow, et déjà le soleil se couche. Il faut dire que de Tentena, nous avons quand même mis 12 heures à venir!

Le lendemain, rapide état des lieux: plage de sable fin – OK, cocotiers – OK, mer turquoise – OK, sensation d’être seuls au monde – OK! On peut filer dans l’eau pour notre premier snorkeling 😀

Quand l’appétit va, tout va ! Et contrairement aux iles Banyak, nous avons le droit à du poisson à chaque repas, un délice.

On est en confiance, alors quand on nous propose la journée snorkeling avec barbecue sur une plage déserte, on fonce. Une demi-heure de bateau et nous voilà au bord d’un véritable mur de corail, entouré de milliers de poissons plus colorés les uns que les autres, renversant !

Au retour, nous passons par le village de Bomba, où JB est invité à jouer au foot. Après une petite visite du village et une noix de coco, nous nous dirigeons vers le « stade ». La chaleur est accablante, et Hélène est bien contente de rester entre filles pendant que JB tente tant bien que mal de repérer qui joue avec lui !

Aux Togian, le cerveau est en activité minimum, sauf quand il s’agit des transports. Entre les speedboat, les ferrys, les bateaux privatisés, qui ne vont jamais au même endroit ni à la même date, il y a de quoi s’y perdre ! Mais après une journée de trajet, nous arrivons à rejoindre Malenge, et dans un tout nouveau ferry de surcroît. À chaque arrêt, les villageois se pressent au port pour assister à son premier passage.

Retour dans les eaux turquoise, et nouvelles rencontres : des requins, des raies et des poissons au look improbable ! C’est carnaval tous les jours dans la mer des Moluques.

Au large de Malenge, Jamil nous emmène découvrir des récifs coralliens qui semblent taillés par des experts en bonsaï aquatique.

De l’autre côté de l’île, nous partons rendre visite aux Bajo, qui mènent une vie paisible de pêche… et de tourisme. Il faut reconnaître que leurs maisons et leurs ponts sur pilotis, plantés sur des centaines de mètres, sont très photogéniques.

Nous sommes déjà ici depuis six jours, et il nous faut penser à reprendre notre périple… et on commence à être à sec, il n’y a pas un seul distributeur sur l’archipel ! Avant de prendre le ferry à Wakai, nous décidons de couper la route en s’arrêtant une nuit à Kadidiri.

Et puisque nous passons à côté, une petite halte au lac de méduses s’impose. Heureusement qu’elles sont inoffensives, car il est difficile de nager sans en toucher !

Après une dernière nuit bercés par le bruit des vagues, nous embarquons sur le ferry pour une courte nuit de trajet jusqu’à Gorontalo… reverra-t-on pareil paradis ? Pas si sûr !

 

* Nous n’aurions jamais eu toutes ces belles photos sous l’eau si Louïc ne nous avait pas prêté sa GoPro. Alors: Merci Louïc!