Arrivés au beau milieu de la nuit, ce n’est qu’au réveil que nous prenons la mesure du lac Toba, le plus grand lac volcanique du monde. 100 kilomètres de long, 35 de large, autant vous dire tout de suite que nous n’en ferons pas le tour!
Nous sommes à Tuktuk, le village de prédilection du tourisme, et pourtant l’atmosphère n’a rien d’un Saint-Trop. Le tourisme indonésien ne s’est jamais vraiment remis des attentats de Bali de 2002, et la ville peine aujourd’hui à remplir ses hôtels.

Cela semble peut-être anodin de voir une église dans un village, mais c’est ici une des caractéristiques de l’ethnie batak occupant la région, grande de 6 millions de personnes et à majorité protestante.
Impossible de passer à côté de l’architecture batak, ses toits en forme de bateaux renversés et ses motifs complexes. Les plus belles maisons sont ornées de motifs de toute beauté, propres à leur culture.

Après toutes ces heures passées dans les transports pour venir ici, un peu d’exercice nous fera le plus grand bien! Certains dans la bande ont bien rigolé à voir JB monter sur un vélo dans les articles précédents, et bien voyons qui rira le dernier: en selle les artistes!
Au bord du lac, à travers champs et rizières, le peloton arrive vite à Ambarita, où semble converger le tout Toba. Mais que peut-il bien s’y passer?
Bon sang mais c’est bien sûr! Nous sommes le 17 août, jour de l’indépendance indonésienne, et les villages alentours se sont rassemblés sur le terrain de football de la ville pour célébrer l’évènement.
Messe, parade des écoliers, tout semble se dérouler dans un joyeux désordre. Même les plus anciennes sont bien dissipées à notre arrivée!
Entre les étals de fruits et la cuisine de rue, on en profite pour casser la croûte. Brochettes de poulet – riz ou soupe de nouilles, selon les goûts: bon appétit!


Après quelques errements, nous nous dirigeons vers les hauteurs pour rejoindre une petite cascade. La balade s’avère au final plus intéressante que son but, et il ne nous reste plus qu’à redescendre tout schuss vers Tuktuk.

Le lendemain, nous partons sur les conseils de notre hôte vers l’autre côté de la péninsule, pour une balade niveau premier flocon. Enfin ça, c’est sans compter sur les notions relatives temps-distance des indonésiens! Les 45 minutes de marche se transforment vite en 45 minutes de stop, et il fallait au moins ça pour obtenir le panorama tant recherché sur le lac.
On rentre fissa à Tuktuk pour attraper le ferry, et rejoindre le bus qui doit nous emmener vers notre prochaine étape. Pas d’impair cette fois-ci, le marin d’eau douce sait manier sa barque!
Evidemment, à notre arrivée, le bus n’est pas là… On patiente en chanson avec l’autoproclamé Franck Sumatra, fringant retraité, pionner du tourisme sur le lac.
Trois heures après l’heure prévue, le bus apparaît. On sort les polaires, prêts à affronter le froid glacial de l’enceinte surclimatisée, et c’est reparti pour une nuit de transport. Prochain arrêt: Bukittinggi!
J’ai hâte de voir les nouveaux tubes de frank sumatra !!!
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Je crois que JB va pouvoir se reconvertir dans le mannequinat ou le cyclisme. Tu ferais un très bon coach Hélène !
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Quel enthousiasme à l’idée de monter sur un vélo !! Kungfulama aura transformé notre jboule … ou pas 😜 …
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Vélo…stop en camion… on en a bavé mais ça valait le coup !!
Vive les promenades à l’aveugle 😛
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C’est beau !
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