Pendant que la fête bat son plein à Cusco, notre petite troupe part en mission culturelle! Cusco est le point de départ d’un itinéraire riche de sites archéologiques, avec pour point d’orgue le plus que célèbre Macchu Picchu… en route!

L’élément caractéristique des constructions incas, ce sont ses blocs de pierre immenses, énormes, qui s’emboîtent dans une précision hallucinante. Pour la petite histoire, il a été calculé que 2000 hommes étaient nécessaires pour tirer ces blocs de pierre jusque là-haut. Les incas devaient manger autre chose que du quinoa, car les tentatives de reconstitution de leurs descendants ont lamentablement échoué!

Ils n’avaient peut-être plus de muscles, mais ils savaient manier le pinceau! Les espagnols s’en sont vite rendus compte, et ont récupéré ce talent à leur compte. Un exemple? L’église d’Andahuaylillas, humblement surnommée la chapelle sixtine des Andes.

 

On passe rapidement dans les ruines de Pikillaqta, avant d’arriver sur le joli site de Tipon, la maison de retraite de l’empereur. On savait se mettre à l’aise!

 

Cap vers la vallée sacrée, et le somptueux site de Pisac. Une vraie passion pour les terrasses, ces incas.

Terrasses d’un autre genre, les salines de Maras pourraient faire passer les paludiers de Guérande pour des petits joueurs! 5000 parcelles, travaillées à la main, à flanc de montagne, suivant des techniques ancestrales… beau et impressionnant!

Autre site d’exception, les terrasses de Moray, laboratoire agronomique des incas.

La route s’arrête à Ollantaytambo, ultime bastion de la résistance inca lors de la colonisation espagnole.

La route s’arrête, mais nous ne sommes pas encore au bout de notre voyage! L’occasion pour nous de prendre le premier train de notre tour du monde, et Peru Rail a mis le paquet pour l’occasion. Merci et salutations au danseur masqué et ses bruits de pigeons, pour la crise de fou rire qu’on a eue!

Et voilà, nous y sommes: la ruine de toutes les ruines, le Macchu Picchu! On part à l’aube grimper le Huayna Picchu (ou Wayna, comme vous voulez), mais il faut d’abord affronter une heure de queue rien que pour prendre le bus vers le site… On n’est pas tous seuls!

C’est une fois en haut qu’on prend la pleine mesure du site, et les mots nous manquent, tant le spectacle est magnifique. Au milieu des montagnes et de la jungle, la cité perdue se fond dans le paysage, tout en attirant immanquablement le regard.

On redescend sur terre, et on va voir ça d’un peu plus près!

Quatre heures de visite plus tard, et on entame le retour vers Cusco… et vers la France pour Anne et Pierre, qu’on aurait bien gardés plus longtemps!