En arrivant au petit matin à Cusco, difficile d’imaginer que la capitale inca sera, dans les jours à venir, débordante de monde et de bruit. Pour l’instant, nous sommes plutôt occupés à nous faire tout beau, car on a notre première visite…
Pierre et Anne, les parents de JB, après avoir séjourné chez leurs amis à Lima, nous rejoignent dans notre périple péruvien! Passée l’émotion des retrouvailles, on oublie vite que nous ne nous étions pas vus depuis 5 mois… mais on est bien contents d’être ensemble!

Immersion rapide dans la soupe locale dès le déjeuner, et c’est parti pour la visite!
L’inévitable passage au marché central, qui déborde beaucoup de son bâtiment! Ici aussi, on vend le jus de fruit au litre, alors on ne se prive pas: chirimoya, ananas, fraise/fruit de la passion… slurp!
Une nuit passe, et la ville se métamorphose: nous sommes là pile-poil pour le démarrage des festivités cusqueniennes! Pendant 2 semaines, vont se succéder défilés, concours de danses et processions religieuses, avec pour point d’orgue l’Inti Raymi, la fête du soleil, le 24 juin (à la Saint Jean-Baptiste, il y a des signes qui ne trompent pas).
Allez, on commence avec le concours de danse, en tenue traditionnelle. Que le meilleur gagne! Perso, on n’est pas tenté par l’apprentissage des danses de carnaval et autres Checamarka, mais les tenues sont magnifiques!



Toute la ville participe à la fête, et les enfants n’y échappent pas! Mention spéciale pour le défilé des jardins d’enfants de la ville, les kermesses françaises ont du boulot!



Et pendant que tous ces p’tits bouts de chou paradent sous les yeux émerveillés et le smartphone de leurs parents, le reste de la place est occupée par les troupes étudiantes qui s’entraînent avant leur passage.
En milieu d’après-midi, la foule se disperse, et tout le monde étant désormais acclimaté à l’altitude, nous prenons de la hauteur pour la fin de la journée.
On passe aux choses sérieuses! Soixante jours après pâques, vient la célébration de Corpus Christi, et bien que cela tombe systématiquement un jeudi, des milliers de personnes viennent assister à la procession.
Toute la journée, les 15 églises de Cusco vont faire leurs saints de leur quartier jusqu’à la cathédrale, dans un cortège de paroissiens et de fanfare. Les porteurs du char luttent, dans un madison de pénitence, et se remplacent régulièrement pour arriver au bout.
On s’exfiltre de la place, pour mieux retomber dans la foule! Les autres places sont envahies de stands vendant chicharrón, chiriuchu et cuy farci. Explications en image!
Le chicharrón désigne grossièrement tout ce qui est frit, le plus souvent du porc. Ici, il est servi avec pommes de terre et salade d’oignons et menthe.
Le cuy n’a rien à voir avec l’anatomie masculine, c’est le nom quechua du cochon d’inde. Mets de fête chez les quechua, il était encore récemment élevé directement dans la cuisine où il n’y avait qu’à se pencher pour en avoir un, lui briser la colonne vertébrale et le préparer…
Et enfin, le chiriuchu, le repas roi de Corpus Cristi, est énorme: cuy, poulet, viande séchée, saucisse, fromage, piment, maïs toasté… et plus encore!
Il n’y a pas qu’à Cusco qu’on fait la fête! A Chinchero, le même jour, la messe est donnée dehors, et rassemble tout le village.

Mais que serait la fête sans boisson?? Alors hop, un « petit » verre de frutillada, la chicha de maïs fermenté goût fraise des bois, et on reprend les aventures en famille!
Mais non d’une pipe ! JB tu es le portrait craché de ton père !!!!!
@Rhélène: au moins tu sais à quoi ressemblera ton homme dans 20-30 ans :):)
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Ohhh je veux les mêmes ponchos pour les filles!Bonne retrouvaille fenêtre famille ! Profitez -bien!
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