Il y a parfois dans les trajets en bus de nuit quelque chose de magique. Se coucher dans le froid d’Uyuni et se réveiller dans la douce chaleur de Cochabamba, par exemple! On est ici à 2600m d’altitude, dans les hauts plateaux du centre du pays, et ça change tout.
Premier objectif: se réchauffer! On part se balader sous le soleil dans le centre ville, dans le vacarme des microbus et des voitures.
Deuxième étape: s’alimenter. Après 4 jours dans un froid de canard, il faut reprendre des forces! En Bolivie, l’almuerzo, le repas du midi, c’est efficace et pas cher: une soupe, un plat de viande accompagné de riz, pour 10 bolivianos (soit 1,25€). Et en plus, c’est bon!
Et pour les petites faims, il suffit de se rendre dans un des innombrables stands de rue et choisir entre rellenos, tucumañas, salteñas et autres empanadas.

Pour digérer, nous nous rendons vers le Cristo de la Concordia qui surplombe la ville. Le téléphérique étant en panne, on prend l’option sportive: 1250 marches, 265m de dénivelé à grimper. Mais ça en vaut la peine. Dépassant de 44cm la statue de Rio de Janeiro, c’est la plus grande statue de Jésus Christ du monde!

Puis, comme des vrais cochabambinos, on va faire les courses au marché! Le supermarché n’existe pas en Bolivie, et des milliers de gens vivent du commerce, généraliste ou spécialiste. Shampoing, cadenas, soutien gorge, boucherie, téléphone, … les stands se suivent et ne se ressemblent pas!


Autre jour, autre marché: on part en banlieue, à Quillacollo, pour LE marché dominical de la région. Entre les saucisses et les patates, JB refait sa garde robe. Tee-shirts Lacoste et Ralph Lauren, 4€ pièce, imbattable.
Un bus de nuit plus tard, on arrive à La Paz mais on ne s’y arrête pas. Nous choisissons de filer à Chulumani, petite ville perdue dans les Yungas, à 1800m d’altitude. Mais Chulumani, ça se mérite! La route est sobrement nommée El camino de la muerte, tout un programme… Sans faire trop attention, on a pris les places à côté du chauffeur, et il nous met tout de suite à l’aise.
Par exemple, quand on commence à piquer du nez et qu’il nous réveille d’un claquement de doigts et nous dit: « Si tu dors, je dors et alors on meurt »…
La route est effectivement périlleuse, et attire une foule de touristes s’offrant la descente en VTT. Le chauffeur trouve ça stupide et dangereux, et quand une des cyclistes chute quelques mètres devant notre camionnette, au bord du précipice, on reconnaît qu’il n’a pas complètement tort.
Mais, mis à part l’étroitesse de la route et la proximité du précipice, le paysage est tout de même somptueux!
Nous arrivons entiers à Chulumani, et sous le soleil! A peine le temps d’en profiter, car les jours suivants ne nous offriront que de rares éclaircies… il faut bien que cela nous arrive sur un an de voyage!
On est loin de tout ici. Nous réalisons très vite que nous sommes les seuls étrangers du coin, et, indicateur contemporain de l’isolement, pas d’internet! Une parenthèse agréable, entre champs de coca et cascades, perdus dans les nuages. Et il faut croire que l’amabilité du bolivien est inversement proportionnelle à l’altitude, on rencontre ici les gens les plus charmants!
Avec toute cette pluie, on se disait que la route de la mort ne devait pas s’être améliorée… mais il faut bien repartir: en route pour La Paz!
On a fait partis des petits rigolos en VTT sur la route de la mort nous 🙂 mais prudemment
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La route de la mort!! on se croirait dans un épisode des conducteurs de l extrême!
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Je viens de me faire vos 3 derniers articles dans le train les amis, ca fait du bien de vous voir crapahuter !
Pourriez vous écrire un nouvel article pour ma dernière heure de train? Vs seriez tops!
Becos amigos
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Avez-vous goûté les grosses saucisses de Sofia?
Ici les BBQ ont bien démarré,on grille en pensant à vous! Bises
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Eh bien non ! Et les galettes saucisses nous manquent terriblement, bande de veinards !
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