Après un trajet magique en bus de nuit – 5h de sommeil d’affilée, un record-, nous voici arrivés à la capitale bolivienne, Sucre (prononcez Soucré). Oui oui, vous pouvez vérifier, La Paz n’est pas la capitale du pays, mais sa capitale administrative. Même d’ici, ça n’est pas très clair!
Pas le temps de se remettre du voyage, car nous sommes dimanche et à Tarabuco, village à quelques dizaines de kilomètres, se tient le marché hebdomadaire. Un verre d’api, boisson chaude à base de maïs violet et d’épices – on jurerait du vin chaud! – et un buñuelo (beignet) dans l’estomac, on reprend la route!
La place centrale et les premières rues sont occupées par les stands de souvenirs. Il faut alors s’enfoncer un peu plus dans le village pour trouver un peu d’animation.
Il n’est pas très bien vu de prendre des photos ici, alors on prend quelques clichés en douce des locaux et de leurs tenues typiques.

Retour à Sucre, la ville blanche mais noire de monde! Son architecture coloniale particulièrement bien conservée lui vaut d’être inscrite au patrimoine de l’humanité de l’Unesco.

Pour l’anecdote, la Bolivie est ainsi nommée à son indépendance du nom du vénézuelien Simon Bolivar, el Libertador. Un des principaux acteurs de la décolonisation hispanique du continent, une figure quasi mythique de l’histoire de l’Amérique du Sud.

Les jeans-baskets croisent les jupes-gilets, dans un brouhaha de voitures et de minibus. Le trafic est dense, et la réputation de chauffards des boliviens n’est pas usurpée!

Malgré l’altitude (2800m), il fait encore bon, voire chaud au soleil. On arpente le centre ville, avant de prendre un peu de hauteur et avoir une vue d’ensemble. On arrive à peine essoufflés sur la place de la Recoleta, et la ville s’étend sous nos yeux au pied des montagnes.
Minute culturelle, on visite le couvent de la Recoleta à côté. L’endroit est joli, mais ne suscite aucune vocation chez Hélène!
*

Le catholicisme, teinté parfois des croyances indigènes, est la principale religion du pays. Rien d’étonnant donc, lorsque nous cherchons à grimper un peu plus, à ce que nous croisions de nouveau la voie du seigneur!
Nous redescendons prendre notre bain de foule, direction le mercado central. On a adoré venir y prendre le petit-déjeuner, tester la charcuterie locale (mention bien pour la terrine), ou encore se régaler des milkshakes à 1€ le litre!

Attention, nous arrivons au niveau des boucheries, âmes sensibles s’abstenir! Et éloignez les enfants de votre écran!!
Pour digérer, on s’offre une petite halte au parc Bolivar, et son aire de jeux aux allures de Jurassic Park!
Plus loin, le mercado campesino permet de trouver un peu de tout, du polo Lacoste à l’offrande à la Pachama. Des foetus de lama aussi, qu’on enterre dans la maison pour porter bonheur, éviter les maladies…
Dernière visite au couvent San Felipe de Neri, et sa vue imprenable sur le centre-ville.
2800 mètres d’altitude, c’est pas mal, mais que diriez-vous de 4000m? La suite au prochain épisode!
toujours aussi belles les photos, on retrouve les mêmes couleurs dans les habits, les boissons et les magnifiques gâteaux miam !!
J’aimeAimé par 1 personne
J’avoue qu’on a pas tenté leurs gâteaux, mais on s’est rattrapé sur tout le reste 🙂 merci pour les photos! 😘
J’aimeJ’aime
Oh super ! Ça me rapelle de beaux souvenirs ! Je vois que les zèbres sont toujours d’actualité en bolivie ! Bon voyage ! Profitez bien !
J’aimeAimé par 1 personne
merci Florence 🙂 on ne les a vu qu’à Sucre pour le moment mais ils étaient super cool, ils dansaient et tout!
J’aimeJ’aime
JB t’avais pris ton costume de vache dans ton sac ?! Bien vu, c’est tjrs utile 😉
J’aimeJ’aime
On a longuement hésité puis finalement on a pris que la tête, ça marche déjà pas mal 😉 hi hi
J’aimeJ’aime
Au vu des nouveaux hébergements des uns et des autres pouvez nous rapporter des foetus de Lama afin de nous porter bonheur ?
😆
J’aimeJ’aime
(Malheureusement?) c’est interdit à l’exportation, mais on va trouver autre chose qui a le même bénéfice, c’est sûr! 😉
J’aimeJ’aime
Bien plus joli que la Paz! Bonne continuation!
J’aimeJ’aime