La porte de notre dernier bus centraméricain s’ouvre sur un monde de chaleur moite et de bruit. Le flot des voyageurs nous emporte jusqu’au métro, premier signe du retour à un monde moderne. Panamá, capitale du pays, est un lieu à part en Amérique centrale. C’est New-York, c’est Dubaï, la concentration de tout ce que l’économie mondiale a apporté au pays après la construction du canal de Panamá. Allez, on vous emmène en balade!
On commence la visite en douceur avec le centre historique de la ville, le Casco Viejo. Dans le plus pur style colonial hispanique, les bâtisses coloniales égaient les rues de leurs couleurs pimpantes. C’est le quartier hype de la capitale, où l’on vient boire un mojito dans un bar rooftop en profitant de la vue sur les gratte-ciel.
A défaut du rooftop, on recommande fortement les églises du quartier, notamment pour leur climatisation salvatrice!
Il suffit de marcher quelques mètres pour rentrer dans le Panamá populaire. Les rues crasseuses, et parfois peu recommandables, s’enchevêtrent autour de l’avenida central. La grande avenue piétonne, bordée de commerces d’alimentation, de vêtements, de matériel électronique, est révélatrice du melting pot de ce pays.

Nous ne vous avons pas trop parlé des panaméens auparavant, et pour cause: même avec notre plus beau sourire, notre plus franc « Buenos Dias! », rarement les gens ont été aussi indifférents voire même désagréables. On ne s’attend pas à tomber dans les bras de tout le monde (on habite Paris quand même), mais comparés à leurs voisins, les panaméens ne sont pas vraiment chaleureux.
Tous? Evidemment que non! Nous vous présentons Angelina et Hernando, un ilôt de gentillesse dans la capitale. Pour le coup on ne demandait qu’un café, et on a eu beaucoup plus. Nous sommes même repartis avec une prière pour le bon déroulement de notre voyage!
Ah oui, il y aussi eu les gars chez le coiffeur, dans un autre style 😀


Une petite faim? Rendez-vous au marché de mariscos pour avaler un ceviche de la pêche du jour. Les bateaux arrivent encore au coeur de la capitale, alimentant le marché et les restaurants attenants.
Pour digérer, une petite marche sur les kilomètres de malecón qui longent l’océan Pacifique, nous rapprochant des gratte-ciels qui font la réputation de la ville. C’est le lieu de rendez-vous des sportifs et des promeneurs.
Arrivés au bout de la jetée, c’est vers le ciel que ça se passe! Les buildings se suivent et ne se ressemblent pas dans le quartier d’affaires, et on trouve encore de la place pour en construire d’autres. Mais à regarder tous ces immeubles en se tordant le cou, on se dit que ça doit être sympa vu d’en haut aussi.
Alors hop! on s’infiltre dans le Hard Rock Hotel et ses 62 étages. Le bar n’est pas encore ouvert, mais on nous laisse profiter de la vue!
Forts de notre succès, on récidive de nuit dans le Best Western 😀 Et si on avait su qu’ils étaient aussi peu regardants, nous aurions ramené les maillots de bain pour profiter de la vue depuis la piscine !
Curiosité dans la ville, les panneaux de signalisation ne semblent pas très normés. Nos préférés: le passage de grosses fesses et de culturistes nus.

Après tout ce béton, on s’excentre un peu pour visiter le Biomuseo conçu par l’architecte Franck Gehry, à qui on doit récemment la fondation Louis Vuitton à Paris. C’est le principal intérêt de ce musée, son contenu étant assez pauvre par ailleurs.

Juste derrière le musée, les cargos vont et viennent dans l’embouchure du canal de Panamá. Principale richesse du pays, le canal fait la fierté des panaméens. On ne pouvait donc passer ici sans s’y arrêter!
Démarrée par les français, reprise par les américains, la construction du canal s’est achevée en 1914, permettant de relier le Pacifique et l’Atlantique en seulement 80kms. Une révolution logistique, une prouesse technologique pour l’époque: trois énormes écluses, un lac artificiel creusé pour l’occasion, et 1 million de bateaux passés en un siècle.
Nous visitons l’écluse de Miraflores: 1,7km de long, 30m de large, et 16m de dénivelé à passer pour les cargos. Impressionnant!


Et voilà, la visite est terminée! La dernière soirée a une saveur particulière, car nous tournons ici la page de l’Amérique centrale. On regarde un peu en arrière, forcément, mais devant nous, c’est l’Amérique du Sud qui nous attend. Ca ne fait que commencer finalement 🙂
N’y a t’il pas un petit contre sens à mettre Jb en photo sur l’avenue des « joggeurs et des sportifs »???
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Et Bim pour JB 😂 en même temps monsieur a perdu 10 kilos depuis le départ, pas besoin de jogging!! 😉
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Quand on arrive en ville ……..Tout le monde change de trottoir, on a pas l’air viril mais on fait peur à voir #karaoké
J’adore votre fil rouge : ces photos d’oiseaux tous plus beaux les uns que les autres!
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…des gars qui se maquillent, ca fait rire les passants, mais quand ils voient du sang sur nos lames de rasoir ça fait comme un éclair dans le brouillard… #vivementleprochainkaraoke 😉
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Vraiment fantastique votre chronique!
Je m’en délecte a chaque parution, en me reservant un petit moment tranquille pour la découvrir.
Les photos, les textes, les sujets abordés tout est top!
Merci merci, ca nous fait voyager et nous sort de l’agressivité ambiante ici!
Profitez!
Savourez!
Que vos pas vous conduisent encore vers de belles rencontres, on en redemande!
Bises
Anne F
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Merci Anne, ça fait chaud au cœur ! Bisous !
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J’adore ces ptits panneaux !Bonne route vers le sud les amis !
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😀 bisous à la petite famille!
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une page qui se tourne…et une autre qui commence ! 🙂
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