Installée sur les bords du lac Nicaragua, Granada n’a pas bougé depuis notre premier passage. La troisième ville du pays, qui fut à une époque le coeur économique de la région, semble d’ailleurs figée dans le temps.
L’architecture coloniale est restée particulièrement bien préservée, malgré les pillages répétés des pirates et les guerres civiles. Et à Granada, on ne lésine pas sur la peinture! Les couleurs choisies sont vives, conférant une atmosphère joyeuse au centre ville.

Comme dans toute ville coloniale qui se respecte, Granada est organisée autour de sa cathédrale et de son parque central bordé de grandes bâtisses. Très animée en journée, la rue située juste derrière prend le relais le soir, avec sa longue série de bars proposant cocktails à1€ et retransmissions TV de matchs de foot, baseball, … L’occasion pour nous d’assister à la première défaite du champion de boxe national, à croire qu’on porte la poisse!
Petite parenthèse sportive, le football n’est pas le sport roi au Nicaragua. L’occupation américaine a laissé des traces, et c’est le baseball qui est adulé ici!
Etonnamment, le marché et ses alentours n’ont pas eu le droit au ravalement de façade, et l’miposante bâtisse est restée dans son jus.
Après deux journées de repos, à flaner dans la ville, nous partons à l’ascension du volcan Mombacho à quelques kilomètres de là. Son activité reste aujourd’hui limitée à quelques fumerolles. ce qui a permis le développement d’une vaste forêt tropicale.
Nous commençons l’ascension au milieu des fincas de café, et nous sommes confortés dans notre choix d’avoir quitté Estelí: les plants sont bien jeunes, certains encore à l’état embryonnaire!
Les fincas laissent ensuite place à la réserve naturelle et à une pente raide, souvent à plus de 45°… Le volcan culmine à 1345m tout de même! A ce moment, nous sommes bien contents d’avoir démarré tôt le matin, et de bénéficier de températures clémentes.
Mais à l’arrivée au sommet, c’est la brume et un froid de canard qui nous attendent! Evidemment, nous avions oublié de prendre autre chose que nos simples tee-shirt, mais pas question de partir avant que la vue ne se dégage un peu!
Alors on prend notre mal en patience, et on s’installe dans la petite bâtisse des guides pour essayer vainement de se réchauffer. Après 1h30 de montée et autant d’attente, la météo semble s’améliorer. La preuve en images:
On sort de notre abri et on part pour une balade autour d’un des quatre cratères du Mombacho. Rien ne laisse présumer que nous sommes sur un volcan, car la forêt l’a complètement recouvert, jusqu’au creux des cratères. A part quelques oiseaux – dont le guardabarranco, symbole du pays – point d’animaux en vue. Mais la végétation suffit à nous combler!

La descente se fait par le même chemin, mais sous un soleil de plomb et le chant des cigales. A croire que le Mombacho aime faire la grasse matinée!
Retour à Granada, où il est temps pour nous de faire nos bagages. Prochaine étape: Ometepe!
En rentrant je vous propose de repeindre les rues de Paris en couleurs. Ce serait vachement plus sympa!!! Vous devez avoir une condition physique de ouf? Bisous les copains
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C’est sûr que Paris fait bien terne à côté ! Et pour la condition physique, on est pas prêts pour le marathon mais on s’en sort 😉
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pourquoi il y a des chaussures sur le fil?
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C’est comme un jeu : les enfants s’amusent à jetter leurs chaussures usagées en l’air pour les accrocher aux câbles
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