Back to Nicaragua!

Notre quatrième étape sonne comme un retour aux sources: 4 ans plus tôt, c’est ici que nous avons attrapé le virus du voyage! C’est donc avec un plaisir non dissimulé que nous arrivons à León, ville coloniale mais surtout révolutionnaire. Mais on vous en parlera plus tard, l’heure est à la découverte de la ville et ses rues colorées sous un soleil de plomb!

Façade colorée de Leon

Rue de Leon

rocking chairs sur la terrasse

On se retrouve très vite sur le parque central, et son imposante cathédrale qui bénéficie actuellement d’un petit ravalement de façade. C’est une des fiertés de la ville, et d’ailleurs un des rares sites du Nicaragua inscrits au patrimoine mondial de l’humanité. Et, comme dans la plupart des villes coloniales d’Amérique centrale, cela n’empêche pas de trouver cinq-six églises à proximité!

la cathédrale

sur le toit de la cathédrale (2)
Le toit de la cathédrale est sublime…
Vue de la cathédrale
… tout comme la vue d’en haut!

rues colorées de Leon

iglesia de la Guadalupe

ruelle de Leon -

theatre de Lon

Iglesia del Calvario

ruelle de Leon

Un peu partout en ville, l’ombre du Général Sandino nous suit… OK, OK, on se rend! Direction le musée de la révolution, où Roberto, vétéran de la révolution, nous attend pour nous raconter l’histoire de son pays, son histoire.

Sandino forever.jpg

Musée de la révolution

Attention, minute culturelle!

Début du XXème siècle, le Nicaragua, indépendant depuis peu, est divisé entre libéraux et conservateurs. Les Etats-Unis interviennent et décident d’occuper le pays. Seul le Général Auguste Sandino s’y opposera , et mènera une lutte armée de 6 ans. Lutte nationaliste qui amènera le retrait des américains en 1934 et fera de Sandino un  – LE – héros national.

Mais les USA n’ont pas dit leur dernier mot, et soutiennent Somoza, dirigeant de la garde nationale, dans l’assassinat de Sandino et sa prise du pouvoir. S’ensuivent 45 ans de dictature familiale (les fils de Somoza lui succèderont) jusqu’en 1979, lorsque la guerilla initiée en 1961 par le Front Sandiniste de Libération Nationale aboutit enfin à son but. León sera la première ville libérée, le reste du pays tombera en quelques mois.

La revolucion Sandinista.jpg

Cela aurait pu s’arrêter là, d’autant plus que Jimmy Carter, président américain de l’époque, reconnaît la junte révolutionnaire comme gouvernement légitime. Mais ce serait trop simple… On est en pleine guerre froide et Ronald Reagan élu, celui-ci décide que ces communistes (en fait ils sont socialistes mais bon…) représentent une menace. Il annonce d’emblée l’embargo économique, puis voilà que des groupes armés, les Contras, se voient financés par les américains pour saper le FSLN et la reconstruction du pays! 9 ans et 30 000 morts plus tard, un traité de paix est signé en 1988.

New Phototastic Collage final cut

Ironie de l’histoire, le parti libéral sera ensuite élu trois fois d’affilée par le peuple, gouvernant pendant 16 ans. Et ce n’est finalement qu’en 2006 que le FSLN, avec Daniel Ortega en chef de file (Daniel pour les intimes), pourra enfin appliquer les idées pour lesquelles il s’est battu un demi-siècle.

Voilà, c’est un peu lourd et condensé, mais on estimait que ça valait la peine de vous le raconter!

Adelante Ortega.jpg

Pour se remettre de tout ça, rien de tel qu’un bon repas et une journée à la plage 😀 Le Pacifique n’est qu’à 20km de Léón, mais cela ne veut pas dire grand chose quand on se déplace en transport en commun. En l’occurrence nous avons mis 2 heures, victimes entre autres d’une panne de moteur qui nous a forcé à descendre du bus pour finir en stop.

On nous avait parlé de 2 plages, Las Peñitas et Poneloya, cette dernière étant plutôt fréquentée par les locaux. L’avantage d’un endroit prisé des locaux, c’est qu’en semaine ils bossent, eux! On choisit donc celle-ci, et à nous la plage!

le coup de la panne.JPG

arrivée à la plage

la plage rien que pour nous

playa poneloya -

playa poneloya

poisson grillé
Poisson grillé, cerveza… on est pas mal là!

baignade dans les vagues

sunset à Poneloya

León est sur l’avenue des volcans centraméricains, et à quelques kilomètres se trouve notamment le Cerro Negro. Attraction phare de la ville, de nombreuses agences proposent de le descendre en snowboard ou en luge, moyennant 30$ par personne.

Ca a l’air plutôt sympa, mais c’est le prix d’un forfait demi-journée à Courchevel, et il n’y a même pas le tire-fesses. On décide donc de se lever au petit jour, de se faire déposer en bus au milieu de nulle part et de s’orienter vers le volcan à l’aide de notre smartphone. Et après deux heures de marche, on y est!

le cerro negro -

le cerro negro

montée abrupte

Le paysage, lunaire, est magnifique. Mais nous ne sommes pas encore au sommet, et nous n’avions pas prévu une chose: on arrive du côté de la piste de snow… Ca glisse! On démarre alors une montée épique, on avance de deux pas pour en reculer d’un, et les nerfs sont mis à rude épreuve… jamais on aurait imaginé autant galérer pour grimper à 700m! Mais la récompense est au bout: cratère, panorama, et dérapage contrôlé dans la descente, que du plaisir!

Bon, on s’est complètement perdu dans la forêt au retour, sous un soleil de plomb. Mais rétrospectivement, on est bien contents de l’avoir fait par nous-mêmes! Le portefeuille aussi, car nous n’avons payé que le prix du bus, soit 2€ pour la journée.

ça grimpe raide!

Contents d'être en haut
On admire le paysage, et le superbe brushing de JB

Cratère du Cerro Negro -

Vue sur le Telica et le San Cristobal
Volcans Santa Clara, Telica et San Cristobal

Cratère du Cerro Negro.

we made it!

Adios León, tu vas nous manquer! Nous rejoignons le canyon de Somoto, à la frontière du Honduras, pour une rafraîchissante journée de canyoning! Pas de prise de risque inconsidérée cette fois, on s’octroie les services d’un guide.

Nous sommes dans les montagnes, le temps est tout de suite un peu plus frisquet. Mais l’eau n’est pas si froide, et on descend le rio Coco en douceur. Sauts de 3 à 8m de haut inclus!

canyon de Somoto-

JB après son saut

Lancha après l'effort

Vue sur le canyon -

Vue du mirador

Vue panoramique sur le canyon -

Nous redescendons passer la nuit à Estelí, persuadés sur le moment de s’arrêter visiter les environs. Mais la météo maussade et la perspective de visiter des plantations de café… sans café (les récoltes ont lieu en novembre) nous font hésiter. Et puis, comme on sait ce qui nous attend, on change nos plans à la gare routière: direction Granada!

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