Lorsqu’on évoque le monde maya, ce sont d’abord les temples, la jungle, et l’idée d’une civilisation disparue qui viennent à l’esprit de chacun. Mais les mayas sont toujours là, et ce malgré l’esclavage, les massacres et la marginalisation dont ils ont été l’objet. Comme beaucoup de peuples indigènes à travers le monde finalement, mais là n’est pas le sujet.
Aujourd’hui, le plus sûr endroit de rencontrer les mayas est de rejoindre les montagnes du Guatemala, à commencer par la Sierra de los cuchumatanes. L’occasion pour nous de prendre notre premier chicken bus! On retrouve une nouvelle fois le bus scolaire américain, mais à la sauce guatemaltèque: carroserie bariolée, rabatteur hurlant la destination et sono à fond accompagnent les passagers coincés à 3 sur des banquettes prévues pour 2 enfants de 8-10 ans. Pour vous mettre dans l’ambiance, c’est ici ou encore là!

Les fesses en compote et à moitié sourds donc, nous arrivons à Nebaj, à 2000m d’altitude. Nous sommes chez les Ixil, reconnaissables à la tenue traditionnelle des femmes: jupe rouge, huipiles (sorte de blouse brodée), et au choix pompons ou écharpe sur la tête. Les hommes sont principalement reconnaissables à leur état d’ébriété extrêmement avancé, le dimanche étant pour eux étroitement lié à la consommation de bière et de rhum à la cantina du coin.

Nebaj est une ville sans grande intérêt, si ce n’est la cascade à quelques kilomètres de là. La ville sera surtout notre point de départ vers les villages alentours, et aussi la découverte choquante d’une des facettes du Guatemala: la pollution. L’attitude je-m’en-foutiste est générale, chacun jetant ses canettes et autres emballages plastiques dans la rue, par les fenêtres de bus… Le constat est désarmant, rageant même.
Allez, un petit défilé de carnaval pour s’en remettre.
Nous nous rendons dans le charmant village de San Gaspar Chajul, alors que le marché bat son plein. On vient ici faire ses courses, et profiter de l’occasion pour retrouver les copines et papoter un peu. Et quand elles ne sont pas au marché, les femmes sont devant leur métier à tisser, à confectionner leur future tenue.
On s’éloigne de la foule, et nous trouvons un point de vue sur la ville. C’est l’heure du déjeuner, un peu particulier pour Hélène qui subit sa première intoxication alimentaire 😦 Sur les bons conseils de Mike, notre voisin de chambre et voyageur au long cours d’un temps où même le Lonely Planet n’existait pas, ce sera graines de papaye… C’est parfaitement immonde, mais quelques poignées pour seuls repas pendant deux jours, une gorgée d’eau sucrée et il n’y parait plus rien!
Traitement réussi pour Hélène, nous partons alors en randonnée. Au fur et à mesure que nous avançons, le décor se fait alpin et c’est dans une petite Suisse maya que nous découvrons le village d’Acul. On s’achète une demi tomme de fromage dans une hacienda italiano-guatemaltèque, on pique-nique dans le pré parmi les vaches, il ne manque plus qu’un peu de yodel et on s’y croirait!

Finalement, le slogan marche partout: La montagne, ça vous gagne!
les bus trop beaux! les enfants trop bien déguisés!
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Tu as reconnu blanche neige dans les enfants? Et toi tu t’es déguisée pour le carnaval? 😘
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Genial le carnaval, j’ai presque reconnu le petit jules!! Pas cool l intoxication, mais ca fait partie du voyage! Profitez bien les loulous!!!
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C trop beau et superbement raconté 😎 si j’ai bien compris les bus guatelmateques c pas trop pour moi 😊 profitez bien gros bisous 😘
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C’est vraiment trop beau! Vous avez trop de chance😻Bisous
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J’aime beaucoup le rouge des jupes des filles que l’on retrouve beaucoup sur les photos du village. Savez-vous avec quel colorant elle l’obtiennent ? Nous apprenons beaucoup de choses grâce à vos articles. Vos photos sont superbes. Bonne continuation et profitez à fond.
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